
Quelques minutes lourdes de symbole. Mercredi, en fin de matinée, les cours de BNP Paribas et de Société Générale ont été brièvement suspendus à la Bourse de Paris. Une procédure automatique chez Euronext, visant à calmer les esprits lorsque certains titres dévissent trop vite.
Le coup de tabac a concerné l’ensemble des grandes banques européennes, BNP Paribas et Société Générale chutant de plus de 10 %. Une réaction épidermique à la crise traversée par Credit Suisse, qui s’est effondré de près de 25 % le même jour, après des déclarations jugées inquiétantes de son premier actionnaire.