Comme George Soros à son époque, Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater, le plus grand hedge fund au monde, a eu bien du mal à prendre sa retraite. En octobre dernier, il a quitté la direction du fonds qu’il avait créé en 1975 et qui débuta dans le conseil financier pour des groupes comme McDonald’s. Sa transition très formalisée, entamée en 2009, s’est avérée sur la fin une véritable épreuve pour la direction du hedge fund, selon Rob Copeland, le journaliste du « New York Times » qui s’apprête à sortir un brûlot sur Bridgewater.
Ray Dalio n’a plus qu’un poste de conseiller et siège au conseil d’administration. Mais pour partir, il a exigé de percevoir de manière prioritaire des dividendes liés aux performances de son hedge fund. Chaque année, il va recevoir sa part des profits avant le reste du management, des traders, gérants et analystes.