Publié le 23 déc. 2022 à 14:47Mis à jour le 23 déc. 2022 à 15:30
La Russie a pris le temps de réfléchir à ses représailles. Après la mise en oeuvre de l’embargo européen sur son pétrole au 5 décembre dernier et le plafonnement de ses prix sur les marchés internationaux, Moscou a expliqué ce vendredi qu’il baisserait sans doute sa production de 5 % à 7 % dans les prochains jours, soit l’équivalent de 500.000 à 700.000 barils par jour.
« Nous sommes prêts à réduire partiellement notre production en début d’année, a déclaré le vice-premier ministre en charge de l’énergie Alexandre Novak dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya-24. Nous essaierons de trouver un terrain d’entente avec nos homologues pour prévenir de tels risques. Mais aujourd’hui, nous préférons prendre le risque d’une baisse de la production plutôt que de nous en tenir à la politique de vente au seuil. »