Citi épinglé par les régulateurs américains sur son plan de résolution en cas de faillite

Publié le 24 nov. 2022 à 16:53Mis à jour le 24 nov. 2022 à 17:00

Peut mieux faire. La Réserve fédérale et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), chargée de garantir les dépôts bancaires, ont estimé mercredi que le plan de résolution de Citigroup comportaient de « sérieuses faiblesses » sur sa gestion des données. En cas de tempête financière, les régulateurs s’inquiètent de la capacité de la banque américaine à fournir « des données exactes et en temps réel », ont-ils expliqué dans une lettre à la banque .

« Ces lacunes sont des faiblesses qui soulèvent des questions sur la faisabilité du plan et pourraient entraîner des exigences supplémentaires si elles ne sont pas corrigées, mais elles ne sont pas aussi graves qu’une déficience », tempère la Fed dans un communiqué.

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Bruxelles relance l’offensive sur les chambres de compensation londoniennes

Publié le 24 nov. 2022 à 17:55Mis à jour le 24 nov. 2022 à 19:07

Bruxelles n’a pas dit son dernier mot sur les chambres de compensation. Début janvier, la Commission européenne semblait pourtant résignée à laisser à Londres son rôle de place forte en Europe . Mais elle s’apprête à repartir à l’offensive. Pour l’Union européenne, cette activité souvent inconnue du grand public pose un enjeu de souveraineté. Selon le « Financial Times », elle va donc demander aux banques européennes de rediriger une partie de leur flux vers des « clearing houses » implantées sur le Vieux Continent.

Une chambre de compensation est un rouage essentiel des marchés financiers. Elle sert à sécuriser les transactions en s’assurant que celles-ci iront jusqu’au bout, même si l’une de deux parties fait défaut. Concrètement, elle s’intercale entre l’acheteur et le vendeur, et remplace l’un des deux s’il ne respecte pas ses obligations. La chambre de compensation concentre sur elle les risques de défaut, ce qui en fait un acteur systémique à surveiller.

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Bruxelles valide sous condition l’acquisition de LeasePlan par ALD

Publié le 25 nov. 2022 à 19:00Mis à jour le 25 nov. 2022 à 19:06

Moyennant quelques cessions, Société Générale a réussi a décrocher le feu vert de la Commission européenne pour l’acquisition de LeasePlan par sa filiale ALD Automotive. L’opération de 4,9 milliards d’euros, qui a vocation à donner naissance à un géant mondial de la location de véhicules automobile, va ainsi se traduire par des cessions d’actifs.

Pour obtenir un feu vert rapide de Bruxelles, ALD a en effet dû accepter de vendre ses activités de leasing en Irlande, en Norvège et au Portugal, ainsi que les activités de LeasePlan en République tchèque, en Finlande et au Luxembourg, afin de répondre aux problèmes de concurrence.

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Premier baromètre des petites villes de demain

De gauche à droite : Christophe Bouillon, Président de l’association des petites villes  – Caroline Clayeux, Ministre déléguée en charge des collectivités territoriales – Bertrand Savouré, Premier vice-président du CSN – Juliette Auricoste, Directrice du programme des petites villes de demain.

Ce baromètre est né de la volonté commune du Ministère en charge des collectivités territoriales et du Conseil supérieur du notariat de développer un outil permettant de mieux connaître les évolutions de l’immobilier dans les Petites villes de demain*, sur toute la durée du programme, de 2020 à 2026.  Quatre indicateurs en particulier ont été choisis pour l’élaboration de ce baromètre annuel : le nombre de mutations, les prix de vente, l’origine des acquéreurs et le diagnostic énergétique. Ils permettront de délivrer une photographie de l’immobilier dans les petites villes, selon leurs caractéristiques, et d’avoir ainsi une approche dynamique d’une année sur l’autre.

Lire le communiqué de presse dans son intégralité

 *Le programme Petites villes de demain a été lancé par le gouvernement en 2020 et est piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Il vise à renforcer les moyens des élus de plus de 1 600 communes de moins de 20 000 habitants, pour améliorer la qualité de vie des habitants dans des territoires dynamiques et engagés dans la transition écologique.

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Quand Sam Bankman-Fried voulait aider Elon Musk à racheter Twitter

Publié le 26 nov. 2022 à 8:03Mis à jour le 26 nov. 2022 à 13:02

Elon Musk n’était pas le seul à convoiter Twitter, qu’il a finalement racheté pour 44 milliards de dollars en octobre dernier. Sam Bankman-Fried (alias « SBF »), dont le groupe FTX est désormais en faillite, avait acquis une participation de 100 millions de dollars dans le réseau social en début d’année. Elle était valorisée à 43 millions de dollars dans les actifs de FTX le 10 novembre, la veille de sa faillite.

En mars, la fortune personnelle de 26 milliards de dollars de SBF lui permettait toutes les audaces, au moins en pensées. Il souhaitait que son empire intègre les réseaux sociaux et exprimait alors sa préférence pour un Twitter décentralisé, sur le modèle d’une blockchain. Le 29 de ce mois-là, un de ses conseillers prit contact avec Elon Musk.

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